Allègement de la peine pour Germain Rukuki, militant des droits de l’homme.

mardi 22 juin 2021,par Jean-Bosco Nzosaba

Allègement de la peine pour Germain Rukuki, militant des droits de l’homme.

La cour d’appel de Ntahangwa en mairie de Bujumbura a décidé de réduire de 32 ans à une année de détention, la peine initialement infligée à Germain Rukuki, défenseur des droits de l’homme au Burundi, a rapporté le journal indépendant SOS-Médias Burundi.
« La cour a rejeté les infractions suivantes : participation aux mouvements insurrectionnels, attentat à la sécurité intérieure de l’État et attentat contre l’autorité de l’État », a rapporté le journal.
La décision de la Cour d’appel a réjoui les défenseurs des droits humains, dont l’ONG Amnesty International qui avait toujours demandé sa libération. « Il s’agit d’une très bonne nouvelle », a déclaré sa branche est-africaine sur twitter.
« Bien qu’il n’aurait dû passer aucun jour en prison, nous sommes contents de cette décision »
En avril 2018, le tribunal de grande instance de Bujumbura avait condamné Germain Rukuki, activiste burundais des droits de l’homme, à une lourde peine de 32 ans de prison pour participation à un "mouvement insurrectionnel".
Il avait également été jugé coupable de participation "à un mouvement insurrectionnel dans le but de changer le régime constitutionnel, à l’assassinat de policiers et militaires à partir du 13 mai 2015 et à la dégradation de biens publics que privés ».
Le Burundi tourne progressivement cette page sombre et les nouvelles autorités multiplient les gestes d’ouverture et de rétablissement de l’Etat de droit. La communauté internationale commence à en prendre bonne note en suspendant les sanctions prises contre le Burundi, au plus fort de la crise du 3ème mandat de l’ancien président, Pierre Nkurunziza.

 

 

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