La 25ème Session des Etats membres de l’UNESCO, réunis le 10 novembre 1989 en Assemblée Générale, ont adopté une Convention sur l’Enseignement et la Formation Technique et Professionnelle (EFTP). Les Etats signataires de la Convention, dont le Burundi, se sont engagés, notamment, à :
  Formuler des politiques , définir des stratégies et mettre en œuvre , en fonction de leurs besoins et de leurs ressources ,des programmes et des cursus pour l’enseignement technique et la formation professionnelle destinés aux jeunes et aux adultes ,dans le cadre de leurs systèmes éducatifs respectifs, afin de leur permettre d’acquérir les connaissances et le savoir-faire indispensables au développement économique et social, ainsi qu’à leur épanouissement personnel ;
  Garantir l’accès à l’enseignement technique et la formation professionnelle sans aucune forme de discrimination, en prêtant une attention particulière aux besoins spécifiques des groupes défavorisés ou vulnérables.
L’importance que les gouvernements africains attachent aujourd’hui à l’EFTP se reflète dans les différents documents de stratégies de réduction de la pauvreté élaborés par les gouvernements avec la collaboration de leurs partenaires techniques et financiers.
L’une des caractéristiques les plus importantes de l’EFTP est son orientation vers le monde du travail et l’accent mis sur le curriculum d’acquisition de qualification propice à l’emploi. Par conséquent, les services fournis par l’EFTP sont bien placés pour former une main d’œuvre qualifiée et dotée de l’esprit d’entreprise dont les pays Africains en général, le Burundi en particulier, ont besoin pour créer la richesse et sortir de la pauvreté. L’EFTP a cet autre avantage de fournir des services à différents niveaux de perfectionnement professionnel. Ceci suppose que les institutions de l’EFTP répondent parfaitement aux différents besoins de formation d’apprenants venant de différents contextes socio-économiques et académiques pour les préparer à des emplois rémunérateurs et à des moyens d’existence durables. Aussi, les groupes sociaux que constituent les jeunes, les pauvres et les vulnérables peuvent donc tirer profit de l’EFTP.