L’OAG diffuse le contenu de PCDC et du PAI 2014

mercredi 18 juin 2014,par Jean-Bosco Nzosaba

Mercredi 18 juin 2014,par Jean Bosco Nzosaba

L’Observatoire de l’action gouvernementale (OAG), en collaboration avec le FORSC (Forum des organisations de la société civile), a organisé un atelier de diffusion du contenu du Plan communal de développement communautaire (PCDC) et du Plan annuel d’investissement (PAI) 2014 en commune et province de Kayanza (nord du Burundi) à l’intention des organisations de la société civile œuvrant dans cette commune.

Dans l’exposé du conseiller administratif et social de la commune, M. Sylvestre Nsagiye, il a fait savoir que l’élaboration du présent PCDC, 2ème génération (2014-2018), rentre dans le cadre d’honorer ses obligations légales vis-à-vis de la loi communale n°1/02 du 25 janvier 2010. Elle a été possible grâce à l’appui technique et financier du projet PADDLK/Twitezimbere et le processus a suivi les principes du guide national, pratique de planification communale afin d’assurer la participation de la population. Pour répondre aux nombreuses aspirations légitimes de la population au bien-être, la commune de Kayanza dispose de beaucoup d’atouts et potentialités, notamment l’existence des centres de santé publics, privés et un hôpital public, des écoles fondamentales et secondaires, l’existence des sources d’eau à travers toute le commune, un marché moderne et un marché de bétail ainsi qu’un nombre important de banques et institutions de microfinance, a-t- il continu.

Il a aussi signalé que des défis et contraintes existent mais doivent être surmontés ou minimisés. Il a cité entre autres la faible production agricole et la dégradation de l’environnement, l’accès insuffisant à l’eau potable en milieu rural et urbain, les difficultés d’accès aux soins de santé primaire, le VIH/Sida et la démographie galopante, de même que l’accès insuffisant à l’énergie électrique. Des différentes stratégies sont retenues par la commune de Kayanza et respectent les priorités établies par les délégués de la population et des représentants de différents secteurs de la vie nationale. Le budget total est estimé à plus de 32,2 milliards de FBu qui sera réparti dans cinq axes, à savoir l’amélioration de la production agricole et de la sécurité alimentaire, l’amélioration des services sociaux de base dans le contexte d’expansion démographique maîtrisée, l’amélioration de la gouvernance locale et de la cohésion, de la sécurité et des droits humains, le développement économique local basé sur la promotion des activités hors agriculture et le développement des services ainsi que la promotion d’un système éducatif plus performant, du sport et de la culture, a-t- il conclu.

 

 

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