Dix microprojets sélectionnés en province Kayanza pour être financés dans le cadre du projet PASCB exécuté par CORDAID/OAG/ADISCO.

En province de Kayanza, une dizaine de microprojets ont été sélectionnés pour acquérir un financement dans le cadre du projet d’appui à la société civile exécuté par le consortium CORDAID/ADISCO/OAG sur financement de l’UE.

La proclamation a eu lieu lundi le 21 juin au chef-lieu de la province de Kayanza.

A cette occasion, le président de l’OAG Godefroid MANIRAMBONA a, dans son mot de circonstance, remercié les toutes autorités administratives des communes de la province Kayanza, quel que soit le niveau, pour leur précieux appui dans la mise en œuvre des activités de ce projet. Les résultats déjà atteints aujourd’hui sont tributaires de leur accompagnement dans tout le processus de préparation et d’organisation de toutes nos activités.

« Comme d’aucuns le savent déjà, notre projet commun s’inscrit dans la logique d’une dynamique de développement local à la fois participatif et inclusif. Une dynamique axée sur une confiance totale entre autorités locales et acteurs de la société civile. Nous nous sommes engagés, à travers ce projet, à renforcer les compétences de ces deux partenaires pour le développement au bénéfice de tous les citoyens. »

Ainsi, dans le cadre de ce Consortium, l’OAG intervient principalement sur des actions de renforcement de la collaboration entre les autorités locales et les organisations de la société civile.

En vue de renforcer la spécialisation des OSC, il a été créé des clusters suivant les 5 axes des PCDC après l’identification et la validation des OSC bénéficiaires par les jurys citoyens. Jusqu’à la date du présent rapport, 79 clusters ont été créés au niveau des 16 communes de deux provinces d’intervention soit 4 à 5 clusters par commune.

« D’après les données de référence, cette structuration en clusters n’existait pas dans les deux provinces d’intervention du projet. Malgré ces réalisations, certains indicateurs du résultat 2 ont peu ou pas progressé car les clusters viennent d’être mis en place vers la fin de la première année du projet. Ainsi, ils n’ont pas encore bénéficié de l’ensemble de paquet des activités qui leur est destiné dans le cadre du projet pour qu’ils aient une influence déjà remarquable sur l’amélioration de la concertation et le dialogue entre les autorités locales et la société civile qui se matérialise par la progression des indicateurs », a déclaré Maître Godefroid MANIRAMBONA.