Deuxième édition des Journées sur l’accès à l’énergie renouvelable

jeudi 5 octobre 2023,par Jean-Bosco Nzosaba

Le ministère en charge de l’énergie en collaboration avec différentes organisations et associations engagées dans le domaine des énergies renouvelables dont l’Association mondiale de l’industrie de l’énergie solaire hors réseau (GOGLA), l’Alliance pour l’électrification rurale (ARE), l’Union Européenne (UE), la Banque mondiale et l’Association Burundaise des énergies renouvelables (BUREAU), avec le soutien de GET invest Burundi financé par l’UE, ont organisé du 3 au 5 Octobre 2023, une deuxième édition des journées sur l’accès à l’énergie renouvelable au Burundi (BREAD)

Le but de cette rencontre est d’accélérer l’accès universel à l’électricité au Burundi.
Dans son allocution circonstancielle, le ministre de l’Hydraulique, de l’Energie et des Mines, Ibrahim Uwizeye a fait savoir que le secteur de l’énergie occupe une place prépondérante dans le développement socio-économique. Et pour y arriver, il a indiqué que le gouvernement du Burundi est en train de mettre en place un cadre réglementaire solide et attractif, de multiplier des projets de construction des centrales hydroélectriques nationaux et régionaux, et de construire des lignes de distribution de l’énergie électrique à travers tout le pays .

Il a ajouté que l’achèvement des travaux et la mise en service la centrale KABU 16 de 20MW est attendu en 2024. Il a par ailleurs révélé que l’interconnexion avec le centrale Renaissance de l’Éthiopie est déjà une réalité car, selon lui, la ligne d’écoulement de cette énergie qui va relier le Burundi et le Rwanda, via les postes de Ngozi et d’Izege, est déjà en cours de construction. Il a précisé également que le Burundi compte se raccorder au réseau de la Tanzanie pour tirer profit du centre hydro-électrique de 2000MW en cours de construction.

Mme Elizabeth Pietrobon, ambassadrice, cheffe de délégation de l’UE au Burundi, a indiqué, quant à elle, que l’accès à l’énergie est une pré-condition pour tout le développement inclusif et durable. Elle a fait remarquer que le rôle du secteur privé est primordial, ajoutant que tous les efforts doivent être déployés pour créer un environnement favorable aux investissements privés dans le secteur de l’énergie. L’UE s’engage fortement pour appuyer les autorités dans ce sens, a-t-elle rassuré.

A cette même occasion, elle n’a pas manqué de signaler que la réforme du cadre législatif est une étape importante et l’UE s’en réjouit. Elle n’a pas manqué de rappeler que le BREAD est le principal rassemblement des acteurs dans le secteur de l’énergie, dédié à l’évaluation des considérations émergentes pour la stratégie du Burundi sur l’accès universel à l’électricité, tout en abordant les défis du changement climatique.

Quant à Mme Hawa Cissé Wagué, représentante résidente de la Banque mondiale au Burundi, cette institution ne ménagera aucun effort pour appuyer les priorités du gouvernement y compris le renfoncement le secteur de l’énergie. A titre illustratif, elle a mentionné l’appui de la Banque mondiale dans les travaux de la Rusumo Falls.
Cette deuxième édition du BREAD présente un programme complet axé sur des objectifs principaux dont la mise en place d’une plateforme de réseautage pour les entreprises, les investisseurs, les décideurs politiques, les partenaires et les parties prenantes du secteur des énergies renouvelables et des industries adjacentes.
Rappelons que cet évènement a rassemblé plus de 200 acteurs du secteur de l’énergie, locaux et internationaux.

Source : ABP INFOS

 

 

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