Politiques de l’Enseignement et la Formation Technique et Professionnelle au Burundi.

mercredi 29 mai 2024,par Jean-Bosco Nzosaba

Le secteur de l’Enseignement et de la formation technique et professionnelle a pour objectif de renforcer les compétences des aprenants , des lauréats et des artisans pour une meilleure employabilité, positionnée tant sur l’autocréation d’emplois que sur l’insertion professionnelle vers l’emploi salarié formel ou informel.
Ce secteur peut contribuer efficacement au développement économique et social du pays par l’amélioration de la productivité, de la qualité du travail et des revenus. C’est ce secteur qui peut booster la classe moyenne par la création de petites et moyennes entreprises (PME).
Ce secteur est susceptible de fournir aux investisseurs des compétences de qualité nécessaires à la réalisation de leurs projets, pourvu q’il organise des programmes répondant aux besoins des demandeurs de la formation et aux profils souhaités par les employeurs.
La problématique de la formation professionnelle et de l’enseignement des métiers reste préoccupante aussi bien pour les décideurs politiques que pour les employeurs, sans oublier bien sûr les bénéficiaires.

Jusqu’à présent , le secteur est confronté à une série de contraintes qui l’empêchent d’accomplir convenanblement sa mission, dont notamment :
-  une instabilité et une mobilité du secteur au sein de plusieurs ministères, avec pour conséquence les dysfonctionnements et la faiblesse de coordination du secteur ;
-  de faibles performances en matières d’infrastructures , de programmes de formation, d’enseignants /formateurs qualifiés et suffisants, d’équipements didactiques et de fréquentation ;
-  de l’inadéquation entre les besoins du monde du travail et les compétences acquises par les luréats de lEnseignent et de la Formation Technique et Professionnelle (EFTP) en termes de filières enseignées ;
-  du faible niveau de financement du secteur ;
-  de l’insuffisance des mécanismes d’insertio socio-professionnelle des lauréats
-  des inadaptations aux réalités socio-économiques du pays ;
-  Un déséquilibre et dysfonctionnement entre l’’enseignement général et la formation professionnelle et l’enseignement des métiers ;
-  une faiblesse du budget y alloué ;
-  une influence de l’organisation de l’enseignement général sur celui de la formation professionnelle, et bien d’autres.

 

 

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